Annexe 1 – Les Boosters.


Interface Ultime et Micro Booster.


« Construisons ensemble »


Auteur et réalisation © Claude Prunet

Mise en page et documentation © Yannick Noël et Claude Gagneron.

Préambule :




Notre épopée sur le TCO-ultime est maintenant terminée, nous allons donc passer à l’étape suivante qui est de brancher un amplificateur (le booster) à notre centrale digitale.


Pour aussi changer notre façon de découvrir le digital tout en souplesse, nous avons décidé, et ce en commun avec l’auteur de ce projet, de renommer le TCO ultime en TCOUL. (Comme TCO cool !)


Avant de lire cette annexe 1, nous supposons que vous avez déjà lu, et c’est fortement conseillé, les autres Tomes précédents.


Comme conseillé dans le(s) Tome(s) précédent, nous vous recommandons vivement de lire à « blanc » cette Annexe 1 avant d’entreprendre quoi que se soit.


Avec cette annexe, vous allez pouvoir fabriquer une interface universelle pour les boosters et monter un Micro-booster de 5A. max.


Ces deux montages ne requièrent aucune difficulté majeure et pas de réglage particulier.


Pour de plus amples renseignements sur le digital, je vous convie à lire le livre : « A propos du Digital » écrit par mes soins.



Bonne lecture



Y. Noël

Nomenclature :



Annexe 1






  1. Notions de base, un peu de théorie. Pg.4

  2. Caractéristiques des divers boosters . Pg.5

  3. le booster, c’est quoi ? Pg.6

  4. Calcul des consommations. Pg.7

  5. Quel booster choisir ? Pg.8

  6. Branchements et brochages des divers types de Booster pg.10

  7. L’interface IUB – Interface Ultime Booster. Pg.16

  8. Schéma –Typon Pg.17

  9. Montages des composants. Pg.18

  10. Tableau de pièces détachées pour l’IUB Pg.19

  11. Le MicroBoul ( Micro Booster ) Pg.20

  12. Montage des composants Pg.21

  13. Branchement du MicroBoul Pg.22

  14. Tableau des pièces détachées pour le MicroBoul Pg.24

  15. Index. Pg.25


Notions de base : (un peu de théorie)



Un signal numérique ne peut être interpréter comme une simple tension de sortie d’un régulateur électronique et/ou d’un bloc secteur qui vous transforme, par exemple, le secteur 230V alternatif en 12 v continu.


De plus, le signal numérique est transmis via une tension non continue et pas vraiment alternative, mais si vous possédez un oscilloscope, vous verrez que ce signal est de forme carrée, un peu comme les marches d’un escalier, c’est par ce signal que transite les émissions d’ordres au format numérique soit des 0 et 1, de votre centrale digitale vers l’amplificateur, puis vers vos décodeurs…


Fig.1


Ce signal « carré » est bien visible sur le schéma ci-dessus (Fig.1). On part d’une ligne horizontale nommée 0, les amplitudes au dessus sont au +, et celles en dessous sont au -. Plus l’onde est haute, plus la fréquence est haute. Le laps de temps de cette amplitude est défini par la longueur du signal, nommée T (time ou temps) sur le schéma ci-dessus.(Fig.1)


Le signal numérique qui sort de l’UC du TCO ultime sur la broche TX (Broche 2 de K1) varie entre +10V et -10V environ par rapport à la masse (située sur la broche 1).

Cette tension n’est « visible » que par la lecture avec un oscilloscope et non pas par un multimètre traditionnel.


Ce signal n’est appliqué qu’en mode CONDUITE sur la centrale digitale.


Pour adapter cette sortie à l’entrée des boosters les plus courants, quelques considérations doivent être prises en compte. Nous allons passer en revue le cas de quelques uns de ces boosters.


Le booster, c’est quoi ? :


Un booster étant un amplificateur, le signal en sortie est IDENTIQUE au signal d’entrée. Seule la puissance est différente : Pour un signal d’entrée de 1mA sous 10 V. (soit 10mVA), on peut avoir 10A sous 20V. (soit 200VA.), ce qui fait 20000 fois plus...


Un peu comme un ampli audio, vous ne pouvez pas écouter votre chanson préférée qui est dans votre lecteur de CD de salon sans y atteler un amplificateur de puissance qui amplifiera (c’est son rôle !) le faible signal de quelques millivolts de sortie de la platine CD de salon vers les enceintes…


Ne pas confondre l’amplificateur avec le préamplificateur qui à pour rôle de, faire jouer la tonalité, grave/aigu, le volume sonore, la modulation d’une entrée en fonction de sa source, comme pour un préampli RIAA pour les tournes disques dont le signal de sortie est très faible, mais ici, nous sortons de notre domaine.


Le signal de sortie de notre centrale a une fréquence d’une dizaine de kHz.


L’incompatibilité ne peut venir que des systèmes de protection. En principe, tous les boosters dont la sécurité ne dépend que de la valeur du courant de sortie sont compatibles. Si c’est la polarité moyenne (ou la forme du signal d’entrée) qui est prise en compte pour la sécurité, il y aura incompatibilité avec le Tcoul qui est multi protocole.


Il existe une variété de Boosters disponible sur le marché, des modèles « tout prêt », des modèles en kits, platines montées mais sans boite, etc.


De plus les boosters sont par défaut multi protocoles, c'est-à-dire qu’ils acceptent aussi bien le format au protocole DCC ou Motorola, par contre certains modèles ne sont pas compatibles avec quelques centrales digitales. Il convient dès lors de bien se renseigner AVANT d’acquérir un booster. Pour éviter ce désagrément, il vous est proposé dans cette annexe I, un montage en kit complet d’une interface Booster universelle.


Remarque : certains boosters du commerce ne sont pas auto- protégés contre les courts circuits ou surcharge sur le réseau, notre interface universelle (IUB) sera donc la bienvenue pour y remédier. (Notamment le boitier DELTA de chez Marklin utilisé en tant que Booster, leur sécurité interne n’est assurée que par l’intervention d’une ampoule bilame.)




Faire l’acquisition d’un booster requiert un petit calcul de demande de puissance selon votre réseau et/ou votre installation ferroviaire, cela requiert quelques mots d’explications ci-dessous :


  1. Les boosters délivrent en général une puissance de sortie donnée en V.A. ? C’est quoi les V.A. :


Un joli tableau, vaut mieux qu’un long discours.


GRANDEURS

UNITES

SYMBOLES

FORMULES

COURANTES

TENSION (d.d.p.)

U

Volt

V

U = R * I

INTENSITE

I

Ampère

I

I = U / R

PUISSANCE COURANT CONTINU

P

Watt

W

P = U * I

PUISSANCE COURANT ALTERNATIF

P

Volt-Ampère

VA

P² = S² - Q²

PUISSANCE APPARENTE

S

Volt-Ampère

VA

S = U * I * cos phi

PUISSANCE REACTIVE

Q

Volt-Ampère-Réactif

VAR

Q = U * I * sin phi

QUANTITE ELECTRICITE

Q

Coulomb

C

Q = C * U

FREQUENCE

f

Hertz

Hz

F = 1 / T

PERIODE

T

Seconde

s

T = 1 / f


Combien consomme une locomotive ?


Il s’agit ici de mesure courante de consommation, bien évidemment les moteurs et autres accessoires tel que fumigène, ampoule, module son, peuvent augmenter légèrement la consommation. On calcule en règle générale que les accessoires connectés au décodeur digital consomment +/- 0.5 A.


  1. Comment déterminer la puissance de votre réseau et/ou votre installation ferroviaire ?


Ici encore tout dépend de la taille de votre circuit et du nombre de machines ainsi que des accessoires branchés sur un ou des boosters. Pour faire simple, la norme veut que pour un booster « classique » soit d’une puissance de 2 à 2.5 A, l’on puisse faire rouler en MEME temps, 4 ou 5 locomotives + quelques accessoires comme 4 aiguillages et/ou 4 feux. Il faut bien se dire que tout ne fonctionne pas systématiquement en même temps et que la consommation sera équilibrée en fonction de votre réseau.


  1. J’ai un grand réseau et/ou beaucoup de locomotives, quel booster choisir ?


Voila une bonne question, il ne faut pas UN mais des boosters. Un booster a besoin d’un transformateur de tension 230V /16/18 Volts afin de fonctionner. La valeur du transfo en VA doit être au moins égale ou supérieur à la puissance du booster. Si votre transfo a une puissance suffisante, il pourra alimenter deux, voir plusieurs boosters, faite quand même attention à votre compteur EDF au point de vue de la consommation. Un exemple : un transfo de 100Va pourra aisément alimenter deux boosters de 2.5 A. (40 à 50VA).

Pour disposer de plus de puissance, il suffit de diviser le réseau en 2 zones et d'équiper chacune d'entre elles d'un amplificateur (+ transfo) individuel (ou 3 zones et 3 amplificateurs si besoin est, etc.). Le réseau continue à être géré par la même centrale et le même régulateur.






Le branchement des boosters en parallèle sur votre réseau doit correspondre au moins à des règles indispensables :


Fig.2


Autres points à respecter, cela sera la section des câbles qui devra être au moins égale ou supérieure à 1mm²,et, le rappel tous les deux à trois mètres d’un conducteur dit « feeder » qui sera ,lui, d’une grosse section où viendra se connecter les câbles principaux. – câble ou fils de 2.5mm².(rigide ou souple)


  1. J’ai aussi des accessoires autres que des locos, puis-je les raccorder au booster ?.


Oui, si il s’agit d’accessoires digital ou digitalisés, comme par exemple :

Non, pour tout autres accessoires NON-digitalisés, qui eux, peuvent être mis directement à la sortie « accessoires » des transformateurs de trains ou autres.( 12v continu) Vérifier BIEN la tension admissible de votre accessoire !


La tension de sortie des boosters varie entre 14 et 18V dans une plage variable, c’est à dire que ce n’est pas du vrai continu et/ou courant alternatif( le signal est carré, voir Fig1 Page 2). Brancher un accessoire qui n’est pas prévu pour ce genre de tension « digitale » risque de finir sa vie plus vite que prévu…



  1. J’ai plusieurs transfos, car il me faut PLUS de courant, comment les raccorder ensemble ?


Attention, il s’agit plus d’un problème électrique et de sécurité de personne dont il ne faut pas négliger l’aspect. TOUTES les prises des transformateurs 230V doivent être reliés ensemble, si possible sur une multiprise et ne JAMAIS laisser un transfo branché sur un booster en parallèle avec la prise électrique 230v «  en l’air », risque de tension secteur 230v sur la prise « laissée en l’air ». Le plus simple, c’est de posséder un seul GROS transfo pour tous les boosters.



  1. Le Tcoul et/ou les boosters acceptent t’ils toutes les échelles ?


Le Tcoul permet de faire évoluer tous les type de trains ainsi que toutes les échelles en modélisme, que se soit de la plus petite Z (1/220ème) ou plus grande Zéro, 1, G.


En fait, ce qui compte, c’est la tension de sortie du booster qui devra être adaptée à la tension des accessoires digitaux. Une petite tension pour les échelles Z et N, en générale de 8/12 à 14 V, et pour les échelles plus grande HO, I, G, la tension de sortie sera de l’ordre entre 18 et 22V.


C'est-à-dire que si l’on utilise un transfo de 12 v pour un booster, la tension sur les rails sera au moins égale à la tension de sortie du transfo. Par défaut, la tension d’un transfo doit être comprise entre 14/16V alternatif.


Les décodeurs embarqués dans les locomotives acceptent bien une tension légèrement supérieure à leur tension nominale, en fait, la tension maximale du décodeur varie en fonction de la taille (échelle) du décodeur. Un décodeur pour l’échelle N n’acceptera pas du tout la tension digitale d’un décodeur HO.


Ici encore tous dépend de la longueur et la taille des circuits, il faut donc prévoir la chute de tension dans les voies. Il faut donc un « rappel » de fils d’alimentation sur des longueurs de plus de 4 mètres.

Branchements et brochages des divers types de Booster


Avant de choisir votre Booster, vérifier la valeur et la puissance du transformateur qui va y être attelé. En effet, vous ne pourrez pas sortir toute la puissance de votre booster si votre transformateur n’est pas égale ou supérieure à sa puissance : par exemple, pour un booster de 2A en 16V, il faudra un transformateur de 16/18V-50/52 Va…


Le booster EDITS (Elektor-EditsPro):


Ce type de booster est caractérisé par un système de protection qui dépend du signal d’entrée : ce signal doit fournir un niveau moyen négatif qui maintient active cette protection. Dès que le signal de sortie devient nul, en cas de court circuit, un relais est désexcité qui déconnecte le signal d’entrée.

Le schéma standard de l’interface est le suivant (Fig.7) :

PIN 3 = broche 2 de K1

PIN 5 = broche 1 de K1

Fig.7

Info : Edits et Edits-Pro n’est actuellement plus suivi par son auteur !


Si cette interface fonctionne bien pour le signal MOTOROLA, dont la composante moyenne est négative, elle ne peut pas fonctionner pour un signal DCC NMRA qui est parfaitement symétrique.

C’est la raison pour laquelle, Claude Prunet, a réalisé une interface de sécurité universelle, indépendante du signal d’entrée, et uniquement basée sur la valeur de l’intensité du courant de sortie.


2- Les boosters MARKLIN :


Les boosters MARKLIN 6015, 6017, et Delta Control 6604/66045 semblent posséder la même particularité, c'est-à-dire qu’ils ne devraient pas pouvoir fonctionner avec un signal DCC. Cependant, on doit pouvoir forcer le maintien à l’état actif avec les astuces suivantes :


Delta Control Marklin 6604 :


Fig.8

Il suffit de placer du +12V. (ou +10V.) Sur la broche 4 (DTR) pour faire tirer le relais :

TXD sur broche 2 (TX) de K1

GND sur broche 1 (M) de K1.


Après des essais concluants, il est possible de connecter l’unité 6604 directement sur le Tcoul via le schéma ci-dessous(Fig.9). Il est important de relier les bornes I et II entre elles (visible sur la photo (Fig.8) dans le cercle rouge), et de positionner le curseur rouge STOP à droite. Le transformateur sera du type 230/16V alternatif. Concernant la puissance et la protection de l’unité DELTA 6604, une « ampoule »interne protège contre les courts-circuits et surcharge et sa puissance de sortie est de 2 ampères Maximum.( sa régularité d’amplification n’est pas aussi bonne qu’un « bon » booster )


Fig. 9



Delta control Marklin 66045 :

Comme pour l’ancien boitier Delta 6604, il est possible de l’utiliser directement sur le Tcoul sans passer par l’IUB. Cette unité Delta n’était en fait pas destinée au départ, par Märklin, pour une utilisation en tant que booster puisque le booster 6015 et/ou 6017 existait déjà. Mais ayant vu le succès du boitier 6604 et ne voulant pas léser l’utilisateur Marklinisite passant du DELTA au Digital, Märklin a étudié la possibilité, avec la nouvelle Delta Control 66045, d’en faire un booster beaucoup plus stable et mieux protégé que son prédécesseur, le 6604. La protection interne se fait via un relais et sa puissance passe de 2 à 2.5 ampères Max.

Le brochage en est aussi différent et plus simple encore que le 6604.



Fig.10

Sur le schéma ci-contre, il faudra remplacer la commande à main (Code 6605-29) par un pontage des deux fils gris, comme pour le boitier Delta 6604.


Il ne faudra pas non plus oublier de positionner le petit bouton de sélection en haut à gauche, sur la position STOP de droite.


Boosters Marklin 6015 et 6017 : (Fig.11)


Fig.11

Une masse sur DTR active le booster, une masse sur DSR le désactive.

TXD sur broche 2 (TX) de K1

GND sur broche 1 (M) de K1.


Par défaut, le booster Märklin est équipé d’une protection interne, comme pour le DELTA 66045, sa puissance pourrait être au maximum de 3 ampères.


Attention :

Ces actions peuvent être préjudiciables à la sécurité du booster.

Une ‘Interface Ultime’ placée à la sortie de ces boosters peut être une solution


Ici, par contre l’IUB devient indispensable car elle joue un rôle indiscutable sur la protection du booster, car par défaut, c’est la centrale Märklin 6020 ou 6021 ou la Central Station 60212 qui se charge de sa protection.


Si par hasard votre locomotive roule mal, par saut, vitesse non stabilisée ; il convient de BIEN vérifier la tension minimum admissible de vos locomotives car une tension trop faible peut créer ce genre de phénomènes.

Avec les Boosters Marklin et notamment les Delta, il se peut que les locomotives roulent mal dès que l’on manipule le potentiomètre de conduite, cela est du au signal de commande (protocole) de la centrale Tcoul qui est plus adapté au format DCC que Motorola. La solution consiste alors à construire son propre Booster comme le MicroBoul et/ou d’utiliser le Booster Delta ou autre pour commander les accessoires sur le réseau.


Les boosters LENZ et CONRAD :


La connexion à ces boosters ne pose aucun problème car la sécurité est basée sur la détection du courant de sortie. Les boosters ci-dessous sont donc compatibles DCC.


Lenz:


Fig.12

TXD sur broche 2 (TX) de K1

GND sur broche 1 (M) de K1.




Conrad (fournit uniquement sur www.conrad.de):


Fig.13


TXD sur broche 2 (TX) de K1

GND sur broche 1 (M) de K1.


Le booster ROCO 10761 :


La connexion à ce type de booster reste à expérimenter :


Roco 10761 Booster:


Fig.14


Booster TAMS :


Ce type de Booster ressemble étrangement au booster de chez Conrad. Il est aussi fourni soit en kit à monter ou tout monté, mais sans boitier de protection.


Le B-2 de chez Tams est Multi protocole et ne devrait pas poser de problème avec la connexion du Tcoul.

Fig.15

Tams fourni également des boosters complets en boite comme le B3


Ci contre le B3 avec son capot de protection..

Fig 16



N’ayant pas testé TOUS ces boosters, et voulant s’assurer du bon fonctionnement du Tcoul, Claude Prunet a eu la bonne idée de créer un petit booster performant compatible avec le Tcoul et surtout beaucoup plus abordable que les booster ‘tout fait’ du commerce. Mais cela vous sera expliqué plus en détail vers la fin de ce document.

L’interface Ultime Booster (IUB).


Nous voici venu au sujet principal de notre projet, l’interface universelle qui va nous permettre de connecter, pour ainsi dire, quasi tous les boosters sur notre centrale digitale Tcoul.


1. Schéma de principe (Fig.3) :

Fig.3


Le schéma de principe est assez simple et est assez lisible, peu de composants seront à implanter sur la petite platine dont le typon est disponible en figure 4. Il n’y a AUCUN réglage à faire, sauf si ce n’est qu’il faut bien vérifier la valeur de la résistance R4 en fonction de la puissance du Booster à atteler à l’interface et vérifier la valeur de la diode Zéner D6.


Cette résistance R4 devra être de type bobinée et/ou céramique afin de prendre peu de place sur la platine, et, également NON collée sur la platine afin de BIEN dissiper sa chaleur.



- Préféré une résistance radiale vitrifiée.

La diode Zéner D6 sera à calculer en fonction de la tension de sortie de VOTRE booster quel qu’il soit. Cette valeur devra être diminuée de 14Volts, soit, par exemple :

Booster sortie : 18V - 14 V = 4V pour la Zéner(ou valeur approchante 4V1)

Booster sortie : 20V – 14 V = 6V pour la Zéner(ou valeur approchante 6V1)


La diode Zéner doit être, bien évidement, calculée au moment de l’achat des composants.


2. Le typon (figure 4) :


Fig.4


3. L’implantation des composants (figure 5) :



Fig.5


4. Montage des composants :


Préparer tous vos composants en prenant soins de bien les repérer. Souder en premier les résistances, puis les diodes, attention au sens, repérer bien la bague sur la diode et le dessin sur l’implantation ci-dessus. Puis souder les connecteurs, condensateurs (attention à leur polarité), le transistor, le régulateur, le relais.










Fig.6



Vos soudures doivent être parfaite, et bien brillante. Ne pas « coller » les résistances et surtout celle de puissance sur la platine.


Avant de mettre votre montage en route, revérifier encore l’implantation des composants en vous basant sur le schéma en page 11.


Cette platine n’a rien de particulier quand au montage, il n’est donc pas utile ici d’y faire un tutoriel comme pour la centrale Tcoul….


La platine SECUBOUL

(La platine SECUBOUL)

Tableaux des pièces détachées de l’IUB :

Voici le tableau de la liste des composants pour l’interface Ultime Booster :

Localisation

Composant

Autre possibilité

code fabricant

Qté initiale

Lieu sur la platine

Nomenclature

 

 

 

R1

Resistance 47 ohms ¼ watt



1

R2

Resistance 10 KOhms ¼ watt



1

R3

Resistance 18 ohms ¼ watt



1

R4*

Resistance 0.15 ohms 5Watt pour 10A, 0.33 pour 5 A

Voir texte


1

R5

Resistance 470 ohms ¼ watt



1

D1 à D4

Diode de puissance 1N5400 ou équivalent



4

D5

Diode Schottky 1N5818



1

D6**

Diode Zener

Voir texte


1

D7

Diode 1N4001



1

C1

Condensateur électrolytique radial 1uF 50V



1

C2

Condensateur électrolytique radial 47uF 25V


1

CI1

Optocoupleur SFH615A ou TLP620



1

T1

Transistor de puissance TO02 TIP122 ou TIP112



1

Re 1

Relais 12V 50mA inverseur bipolaire miniature

Omron


1

Led

Rouge et verte 5mm ou 3mm



2

BP1

Bouton poussoir NF (normalement Fermé)

GO


1

BP2

Bouton poussoir NF (normalement ouvert)

STOP


1






Autres

Boitier hadock



1


Câble





Connecteurs
























































Le Micro-Booster :

S’il est bien un élément indispensable au réseau digital, c’est le booster…

Sans lui, pas de possibilité de faire rouler nos locomotives, actionner nos accessoires, etc.,…

Nous allons donc construire un petit Booster, mais puissant, d’un ampérage de 4 ampères maximum. Il nous faudra, bien évidement, un transformateur de 1 x 14/16V alternatif pour l’alimenter en très basse tension. Un transfo de train, du style Jouef, Marklin, etc., branché en sortie accessoires fera l’affaire. Le MicroBoul est complet et possède sa propre protection contre les courts circuits, surcharge et surchauffe.

N’oublions pas, que c’est également notre transfo qui nous fournira la puissance maximum, ainsi que la tension, à notre Micro-booster.

Ce montage ne requiert aucune technique particulière, mais savoir prendre son temps et bien souder les composants est indispensable.

  1. Schéma de principe :

Fig.7

Ce schéma est assez simple et ne comporte que très peu de composants. Le circuit se décrit comme suit :

La tension alternative du transformateur (borne JP2) est redressée via un pont redresseur Pd1 suivi d’un régulateur LM338T avec son potentiomètre Aj1 qui permet de faire varier la tension de sortie, pour par exemple, utiliser des décodeurs N et Z. (entre 12 et 22 Volts)

Le Microboul utilise un amplificateur intégré qui possède toutes les caractéristiques de sécurité nécessaires. Il est conçu pour des charges inductives.

Le régulateur 7805 bloque la tension à 5 volts pour le CI 4001 et les circuits logiques. L’amplificateur driver L6203 analyse puis amplifie le signal du Tcoul broche JP1, la sortie du signal amplifié va vers les voies via JP3. Le Ci IC2 aidé des deux transistors servent pour la protection des courts circuits et surcharge.

Le disjoncteur est réalisé à l'aide des deux dernières portes NOR de CI2. Il est activable par le bouton GO associé à la led verte, et dés-activable par le bouton STOP, associé à la led rouge. Ces 4 composants sont disposés en tableau, c’st à dire sur un boitier externe et/ou sur le TCO.

Le signal d'entrée est mis en forme par deux portes NOR du circuit 4001 (IC2) qui peut traiter, soit un signal symétrique, de type RS232, grâce à la présence de DZ1, soit un signal logique, de type MOS, en supprimant cette diode zener.

Selon le schéma de principe, la diode Dz 1 protège l’entrée du Microboul d’une tension trop élevée, pour la bloquer à 5V sortie RS232 du Toul. Si un signal logique (rare) est utilisé, il faudra enlever la diode Dz 1, qui dès, lors deviendra inutile.

Le signal de sortie est disponible sur les bornes R et B qui seront reliées aux rails. Pour le protocole MOTOROLA, ces bornes R et B correspondent aux bornes R et B de tous les décodeurs et ne doivent pas être inversées.

En digital, et ce malgré que la tension sur la voie est de type alternatif courant carré, il est bon de ne pas mélanger les signaux digitaux, car les messages Bits et Trits risquent, d’être mal ou voir pas du tout, interprétés par les décodeurs.

Pour des raisons de sécurité, si l’on utilise un transformateur 220V / 12/16V nu (sans boitier) directement raccordé au Microboul, il est préférable de mettre le Microboul et le transfo dans un même boitier, comme sur la photo visible en Figure 11 page 23.

Attention, le transformateur nu, n’est pas protégé par défaut, contre les court circuits, il est préférable d’y ajouter un fusible à l’entrée secteur et/ou en sortie très basse tension. Une ampoule de 21W 12Volts ou halogène 50w 12Volts, voir plus, mise en série, pourra, selon la puissance de votre booster, faire l’affaire d’un fusible ré-armable et visualisera un court circuit en amont du Micro Booster.

Pour les autres transfos, dit blindé et/ou à double isolement, genre transfo de train, accessoires, etc., n’étant pas directement en relation avec la tension secteur, il n’y a aucun danger d’électrocution et de plus ces transfo sont protégé contre les surcharges et court circuits.

.Implantation des composants.

Fig.9

La plupart des composants sont facile à repérer, il faut cependant bien faire attention au sens de certains d’entre eux, comme :

Si les ou la résistance(s) R3/R4 sont trop « grosses » » pour les fixer à l’horizontale, l’on peut très bien les souder à la verticale en récupérant une partie de la queue de la résistance pour faire les contacts, comme la photo ci-dessous.

Si vous devez brancher plusieurs MicroBoul, il faut IMPERATIVEMENT les relier tous à la masse commune B, afin d’éviter des perturbations sur le réseau et d’endommager la centrale digitale.



  1. Photos, des exemples :

Cadre7

Fig.10



Fig11

  1. Branchement :





Fig. 12



Tableau des composants :

Localisation

Composant

Autre possibilité

code fabricant

Qté initiale

Lieu sur la platine

Nomenclature

 

 

 

Aj1

Ajustable vertical 1K ohm Linéaire



1

C1

Condensateur électrolytique radial 4700uF 35V



1

C2

Condensateur céramique radial 100n 35V



1

C3 - C4

Condensateur électrolytique radial 10uF 35V



2

C5 - C6

Condensateur céramique radial 15nF 35V



2

C7

Condensateur céramique radial 220nF 35V



1

C8

Condensateur céramique radial 10nF 35V



1






DZ1

Diode Zener 5 volts 1 (5V1) * voir texte page 22 fig.9



1






IC1

Driver de puissance L6203 multi watt



1

IC2

Circuit C Mos CD4001



1






JP1

Bornier a vis 2 pôles pas de 2.54



1

JP2

Bornier a vis 2 pôles pas de 2.54



1

JP3

Bornier a vis 2 pôles pas de 2.54



1

JP4

Barrette sécable 5 plots male et femelle

X 2


1






PDD1

Pont redresseur KUB4G 4 AMPERES MINI



1






R1

Resistance 2K2 ohms ¼ watt




R10-R11R12-R13-R5-R8-R9

Résistance 4k7 ohms ¼ watt



7

R2

Résistance 220 ohms ¼ watt



1

R3-R4

Résistance de puissance Céramique 1.5 ohm 5W

Voir texte P.22


2

R6-R7

Résistance 470 ohms ¼ watt



2






Reg1

Régulateur de tension réglable LM338T



1

Reg2

Régulateur fixe LM 7805 ou équivalent 5V



1

T1-T2-T3

Transistor NPN petits signaux BC 547B



3






En tableau

Sur le boitier




B.P 1- B.P 2

Bouton poussoir N.O.



2

Led

Rouge 5 ou 3 mm



1

Led

Verte 5 ou 3 mm



1


+ refroidisseur et boitier hadock











Index :



29

V2.0 ©Claude Prunet assisté de Yannick Noël et Claude Gagneron

Tous droits réservés 2009