Quand il ne s’agit que de conduire des locos « à vue », il est vrai que le câblage d’un réseau est plus simple en numérique qu’en analogique. Mais si on veut que les locos tournent « sans intervention permanente du conducteur » et sans qu’elles ne se cognent, que ce soit en mode numérique ou en mode analogique, on est obligé d’installer, en plus, un système de sécurité.
Ce système de sécurité passe par l’utilisation du cantonnement, comme dans la réalité.
Et c’est là que le câblage se complique, le nombre de cantons pouvant être important.
Car un réseau comprenant une vingtaine de cantons n’est qu’un réseau relativement modeste.
Le cantonnement ultime est un système basé sur les principes suivants:
1- Détection permanente de la présence du convoi sur toute la longueur du canton.
2- Chaque canton est géré par un circuit unique: le CANTONEMUL.
3- Chaque canton possède toujours trois états possibles: pleine voie, ralentissement, arrêt, qui correspondent à des feux vert, orange ou rouge.
4- L’arrêt se fait toujours en début de canton, après une distance d’arrêt, et devant un feu.
5- Chaque canton occupé envoie un signal d’arrêt et un signal de ralenti vers le ou les canton(s) qui doivent être bloqué(s) ou ralenti(s) (pas seulement les cantons amonts ).
6- Les coupures se font uniquement sur un rail, le rail R. Le rail B est ininterrompu.
7- Selon l’état du canton, le circuit de canton (CANTONEMUL) commute le rail R du canton sur un bus: Bus Traction (BT), Bus de Ralenti (BR), ou Bus d’Arrêt (BA).
8- Les bus d’arrêt ou de ralentis sont créés par un générateur d’arrêt ou de ralenti (GENERALENTUL ou RALENTISSEUL).